Le week-end du 14 juillet, les motos “streetfighter” de l’association Street West Fighters ont fait vibrer Donges. Un habitant a déposé une main courante à la gendarmerie avec copie à la police municipale en vue de constituer un dossier ; son chien ayant été traumatisé par le bruit, et un autre chien a dû être euthanasié après une crise d’épilepsie. Si l’association a pu mettre en place son événement en concertation avec la mairie, la préfecture et la gendarmerie, la municipalité semble aujourd’hui regretter sa décision.

Comme nous l’avons souvent écrit dans nos articles sur d’autres sujets, c’est toujours le même registre “un pas en avant, deux pas en arrière” ! Dans des échanges entre la ville et le plaignant, les informations fournies sont contradictoires. Les élus n’étaient pas informés de l’événement, ensuite c’est l’adjointe aux affaires économiques qui a pris une décision seule sans concertation, sans informer ses collègues. Puis c’est le maire qui aurait pris la décision sans formalisme, pensant que c’étaient des figures acrobatiques. Pire encore, les agents de la ville sont accusés d’avoir fait du zèle pour avoir satisfait les demandes de l’association !

En conclusion, l’association de motards a fait ses demandes, mais les élus de la mairie ne savaient pas, mais un peu quand même. Le maire n’était pas informé, mais finalement oui quand même (le maire a autorisé et signé l’arrêté de la demande d’autorisation d’ouvrir un débit de boisson temporaire !). Une mairie où les élus ne sont informés de rien et ne sont responsables de rien, où une adjointe fait ce qu’elle veut, sans que personne ne puisse s’apercevoir de rien, et où, pour couronner le tout, on blâme les employés communaux qui auraient fait du zèle pour répondre à la demande d’une élue. Ainsi va la vie à Donges avec les incohérences dans la gestion municipale !